Diana Thater, Delphine

Du 5 juillet au 21 septembre 2014

Cette exposition est organisée en partenariat avec Le Consortium et la Ville de Dijon

Diana Thater est née en 1962 à San Francisco, Californie. Elle a obtenu son M.F.A. en 1990 du Art Center College of Design, Pasadena, Californie et son B.A. en Histoire de l’Art en 1884 du New York University, New York, New York. Elle vit et travaille actuellement à Los Angeles, Californie.
Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions solo (dont au DIA Center for the Arts, New York, en 2001, au Vienna Secession, Vienne, 2000, au Museum Of Modern Art, New York, 1998 et au MAK Center for Art et Architecture, Los Angeles, en 1998) et collectives (Paul Getty Museum, Los Angeles, 2008 ; Whitney Biennial, New York, 2006-1997-1995, Kunsthalle Basel, Bâle, 2002 ; Guggenheim Museum, New York, 2002, Carnegie International, Pittsburgh 1999, parmi plusieurs autres).
Ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques, dont celles du Art Institute of Chicago, du Whitney Museum of American Art à New York et du Guggenheim Museum à New York.
Elle fut récipiendaire des prix James D. Phelan Award in film and video de The San Francisco Foundation en 2006, et du Fellowship Award de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation en 2005.
Installations immersives
Depuis les années 1990, Diana Thater réalise des installations hybrides dans lesquelles les multiples projections vidéo s’intègrent à l’espace architectural et où les moniteurs y sont placés sculpturalement. Elle questionne la façon dont les spécificités d’un site déterminent les effets phénoménologiques de l’œuvre ; son travail se construit en tenant compte de l’architecture, de la lumière et du mouvement du spectateur dans l’espace. Dans le but de rendre l’espace palpable, elle utilise des lumières colorées et filtre celle provenant de l’extérieur en appliquant des gels aux fenêtres. Ainsi, en entrant dans une pièce, le spectateur pénètre dans un volume de couleur. Les limites de l’œuvre sont redéfinies ; l’atmosphère de la vidéo s’étend au-delà des limites du cadre de la projection : elle enveloppe toute la pièce et plonge le spectateur dans l’espace de l’image. Sa présence devient donc centrale à l’œuvre, qui se construit à partir de son expérience des points de vus multiples qu’elle lui propose.